· dame des lumières ·
Ma douce, toi qui vis jour et nuit, d’une beauté sans pareil, tu égayes ma vie.
Tes humeurs sont changeantes, ton histoire est profonde ; toi qui accueilles en ton sein bien des âmes vagabondes. Du nord au sud et de l’est à l’ouest, tu traverses les mondes, les rassembles et les aimes sur différentes longueurs d’ondes. Parfois cruelle, tu opposes les genres, créant bien des contrastes, d’un bout à l’autre d’une ruelle. Luxure et volupté jurent face à la misère de tes coins sombres, emplis d’ombres et de secrets que tu gardes jalousement.
Telle une fourmilière, géante, puissante, tu ne cesses jamais d’exister. Ton cœur bat en rythme, un hymne que tes disciples reprennent et affectionnent. Tous différents mais au fond si semblables, se côtoient et se croisent dans ton antre mystérieux.
Paris ma belle, tes silences et tes cris résonnent dans ma tête. Tes sourires et ta fête sont en symbiose avec les rayons du soleil lorsque tes excès et ta tristesse se miroitent dans les larmes du ciel.
Paris
© Lea Doumerc